Are you a WHY or a HOW writer?

It took me a long time to understand myself as a writer. Eventually, I realised I am a « why » writer rather than a « how » writer.
Understanding this about myself was a comfort after dealing with impostor syndrome. The instruction and critique I received from scientific circles had the opposite effect, leaving me feeling impotent to improve my writing. Indeed, despite its good intentions, this counsel fueled my impostor feeling because it was « a one-way to do it » instruction.
The turning moment came last year, when I read a brief book on scientific writing. (Becker H. S. & Richards P. (2007). Writing for social scientists : how to start and finish your thesis book or article (2nd ed.). University of Chicago Press)

It made me realise that I cannot develop on a plan ! A plan, a well Neat structured plan, does not allow me to explain my ideas effectively and paradoxically in a structured way. I think in fragments rather than broad pictures. I begin with one thought and then add another, establishing a scientific link between the two, and so forth. A definition could be a beginning point for me, a specific element of the object of my research, or an engagement with an aspect of the literature. As I begin to write, I realise there is some more profound reasoning behind my beginning position, and a framework emerges from these lengthy paragraphs. I may even delete my starting point altogether. I end this process once I’ve formulated my argument. I then start the rewriting procedure. Yes, writing involves rewriting! As I go through this step, I begin to consider the scientific rigour of a scientific writing, such as an article or chapter. After all, we know what it should look like, but we don’t always know how to get there.
My writing process is guided by an understanding of the WHY behind it. Knowing the ‘why’ leads to understanding the ‘how’ without the necessity for a thorough plan. The ‘why’ is what drives the writer to communicate their ideas on a specific issue or topic. This understanding allows writers to find their way and construct arguments. The more you write, the more you realise that this WHY is growing within you and guiding you. I recognise that this technique may appear obvious to certain readers. However, it took some time for me to stop being so judgmental of myself and embrace my writing process.

Le vide urbain est politique

En effet, cette scène renvoie à une dimension politique du vide. Qui souhaite évider, libérer, faire déserter un espace, pourquoi et comment ?

figure 01-La place de la Liberté, Bayonne durant le premier confinement de 2020 (@rouba-wehbe 2020)

Pendant la pandémie de Covid-19, nous avons expérimenté nos villes dans des scénarios que nous estimions jusqu’à avant l’éruption du virus comme improbables et fictifs. Ce qui m’a interpelé le plus était les scènes urbaines de vide complet. Des rues, des places, des jardins, des parcs, des boutiques … étaient désertés. Le vide s’est installé en toute confiance. L’espace public, conçu et aménagé pour ses utilisateurs, était en train de chercher sa vocation. La photo ci-dessus (figure, 01), prise durant le premier confinement, montre la place de la liberté dans ma ville de résidence, Bayonne au sud-ouest de la France. Un lieu de passage central, mais aussi un espace qui accueille des évènements culturels principaux dans le Pays basque français. Les fêtes de Bayonne en sont l’exemple le plus célébré. C’est en revoyant cette photo deux ans après la crise sanitaire que le vide m’a interpelé à nouveau. En effet, cette scène renvoie à une dimension politique du vide. Qui souhaite évider, libérer, faire déserter un espace, pourquoi et comment ? Bien évidemment, le confinement constituait des mesures politiques extrêmes pour le contrôle et le maintien du vide dans un espace public. Néanmoins, le maintien du vide existe aussi dans notre vie urbaine quotidienne. La gestion de cette place n’en est qu’un exemple.

figure 02- La place de la Liberté (@rouba-wehbe, novembre, 2022)

Bien que centrale pour la ville, cette place était non aménagée avant la crise. Depuis, et probablement sous l’influence de l’euphorie populaire de se réapproprier les espaces publics après les multiples confinements, les pouvoirs locaux ont aménagé depuis 2020 plusieurs espaces à Bayonne. Cependant, l’aménagement effectué dans cet espace est différent de celui adopté dans les autres cas. Alors que, par exemple, la coulée verte le long de l’Adour (le fleuve qui traverse la ville), est aménagée par des meubles fixes, sur cette place les bancs sont simplement posés et les arbres sont mis dans des pots à des tailles différentes. En passant dans cette place, mon premier ressenti ou impression est implicitement cette décision politique de garder la place prête à se vider à n’importe quel moment. La vider pour la grande roue installée pendant les fêtes, la rendre flexible pour recevoir des manifestations culturelles (théâtre, concert et autres) ou pour les grands meetings notamment les fêtes de Bayonne. On a voulu faire un espace polyvalent dont la priorité reste l’animation ponctuelle de la ville.

En suivant les commentaires sur les réseaux sociaux, et d’après mon entourage bayonnais, il existe une perplexité envers l’aménagement de la place de la liberté. Les pots sont vus comme des obstacles, une « fausse végétation » qui de plus s’avère inutile pendant les grosses chaleurs en été. Nous ne pouvons plus penser à la nature comme un simple décor végétal. C’est un besoin écologique pour notre survie et l’espace public devrait avant tout favoriser ce message politique.  

On demande alors de la population de faire des compromis dans sa vie quotidienne, lorsque les compromis sont à priori à trouver du côté aménagement. Il s’agit de rééquilibrer les priorités et de remettre l’usage quotidien, les exigences écologiques et environnementales au cœur de l’aménagement, même si cela pourrait avoir des conséquences logistiques sur l’organisation des évènements sur cette place. Et supposons que la photo de lancement des fêtes de Bayonne ait des arbres au milieu ? Quel est le message le plus fort à passer : un espace public enraciné socialement et écologiquement dans la ville ou un espace-plateforme dédié aux fêtes de Bayonne ?